mardi 6 octobre 2015

Neuvième semaine

Nos aventures à la banco Popular
La semaine commence fort. Vendredi dernier nous sommes passés à la banque pour verser le loyer de l'appartement (1,5 mois soit 1300 euros). Samedi l'agence de location nous envoie un mail car elle n'a pas reçu le versement... Convaincus que l'opération a bien été réalisée on leur envoie une photo du reçu de la banque mais il y a un hic : le nom corrrespond bien mais le n° de compte leur est inconnu ?
Petite panique à bord et lundi matin on débarque à la banque pour avoir une explication. Pas gêné le moins du monde, l'employé nous explique que "comme le n° de compte où verser l'argent ne lui disait rien il a pris l'initiative de rechercher un n° de compte d'un client de leur banque portant le même nom et qu'il a balancé les 1300 euros sur ce compte". Evidemment sans nous prévenir alors qu'il a fait ça en face de nous ! On est sur notre derrière ! Et comment faire pour récupérer l'argent et l'envoyer au bon endroit ? "Ben, faut faire une réclamation". On la fait de suite, évidemment ils nous disent que ça va vite se régler et de nous asseoir 5 minutes. Finalement on passera plus d'une heure à attendre et rien ne se fera lundi matin. Ils nous promettent pour l'après-midi. Rien l'après-midi...Mardi matin, Anne-Catherine est de retour à la banque mais pas de bol, "LA" personne qui peut autoriser le retour de l'argent à Santo Domingo est en "réunion". L'après-midi, Anne-Catherine est de nouveau à la banque et fait un stand up devant l'employé pour que les choses avancent, ils viendront à plusieurs lui demander de s'asseoir mais pas question tant que le problème (ou plutôt leur grosse bourde) n'est pas réglé... Après une heure ils finiront par toucher la personne à Santo Domingo et nous fournir une preuve de versement sur le bon compte, ouf ! Voilà comment ça se passe ici. En 2 mois on pourrait écrire un petit recueil de nos expériences avec les "employés modèle" en costume ou tailleur dans les banques et dans les magasins. Morale de l'histoire, il faut tout vérifier à la virgule près.
 
Le reste de la semaine est un peu plus calme. Après 2 mois, on a l'impression d'avoir fait le tour des plats à cuisiner nous-mêmes alors on se trouve un ou deux restos dominicains où manger le midi de temps en temps. Cela change un peu et finalement cela revient au même prix.

A "Tu Casa" un de nos restos dominicains favori

 
Cette semaine nous avons eu pas mal de coupures de courant souvent d'une heure ou deux. Difficile de rester dans un appartment sous une chaleur étouffante et sans ventilateur, donc on essaie de trouver la moindre petite brise à l'extérieur ou on se réfugie carrément dans la piscine. Adonis est inspiré pour la plongée et s'amuse déjà à mettre la tête sous l'eau avec un masque. Il a fallu lui dire une centaine de fois de ne pas ouvrir la bouche une fois dans l'eau mais maintenant il a compris. Maria apprécie toujours autant son école 'tropicale'. Cette semaine ils ont fêté le premier anniversaire de l'année. Dans un mois ça sera son tour.


Maria dessine avec sa compine Juliani



Jeudi, Stéphane part se balader sur le sentier menant à la cascade de El Limon. Très belle forêt avec qq nouvelles espèces d'oiseaux dont le fameux "tody", une espèce de martin-pêcheur miniature et endémique de l'île. Au retour, il fera sa première expérience avec la maréchaussée locale. Un contrôle des papiers où finalement les papiers du scooter ne sont pas vérifiés mais on lui demande juste une petite "propina" (pourboire) pour mettre de l'essence dans la moto de police. Ne connaissant pas les pratiques locales, il leur demande ce qu'il faut donner et un peu comme notre copain gendarme sénégalais il répond : "ce que tu veux". Ils ont l'air de se satisafaire de 50 pesos (1 euro) et donc il peut repartir sur la route. Ce n'est pas bien grave mais ça porte quand même un nom ce genre de chose. A compléter : C . . . UPTION
 
Sur la route de El Limon
 
Vendredi, nous appelons l'avocate pour essayer de savoir où on en est dans la procédure. Les choses bougent (lentement) mais normalement nous devrions avoir des nouvelles début de semaine prochaine pour un rendez-vous chez le juge vers le 15/10. D'après nos calculs et les expériences de nos prédécesseurs, nous ne devrions pas rentrer avant le 15/12... mais bon c'est comme ça.
Dimanche c'est l'arrivée de tonton Benoît superstar. Maria nous demande toutes les 10 minutes "quand il arrive?" donc on finit par suivre son avion sur internet toute la journée. Il arrivera avec 2 heures de retard à Santo Domingo, donc le suspens sera total. Le soir, on ira dans le resto de plage en face de la résidence pour fêter son arrivée avec un bon mojito ;-) Chose rare, Adonis d'habitude très réservé avec les personnes qu'il ne connaît pas, 'adoptera' tonton très rapidement et passera le reste de la soirée à demander "et papy?", il confond un peu les noms mais c'est pas grave.

ça colle entre eux !
 
A bientôt pour la suite !
 
 

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